Il ne vous échappera pas que depuis plusieurs années, un nouvel arrivant dans l’évènementiel à complètement changé le visage de nos festivals.
Mathias LaLiberté, aussi appelé “Mathou” ou encore “Mad Mathias”, est devenu l’icône de toute une génération souhaitant bousculer les codes du monde fermé du cinéma. Pour la première fois, il prend le temps avec nous de retracer son parcours, ses envies et projets futurs.
Adios Cinema ! : Bonjour Mathias, comment te sens-tu en ce moment ?
Mathias : Salut, beaucoup de projets alors je ne dors pas trop, mais c’est passionant, donc je tiens le coup.
Adios Cinema ! : Tu peux nous en parler ?
Mathias : Avec plaisir, j’organise un festival de film appelé “Le frein n’a pas freiné”, et on attend une 50aine de films en compétition. Également, il y aura un kino avec comme thème “La chambre rose”. Chaque réalisateur en herbe est convié à participer, ce sera un beau moment de découvertes.
Adios Cinema ! : C’est compliqué d’organiser un tel évènement au Québec ?
Mathias : Absolument pas, je ne comprends pas cette idée que les subventions sont presque impossibles à obtenir. Tu vois, le demi cousin de l’ami d’enfance de mon oncle par alliance est en couple avec la fille de la cousine du mari de la ministre de la culture, alors j’ai le droit à suffisement de fonds pour organiser mon évènement.
Adios Cinema ! : Je vois, qu’est-ce qui a changé depuis plusieurs années ?
Mathias : Avant, on pouvait produire tout et n’importe quoi comme film, série ou projet culturel. Maintenant, le public semble plus exigeant sur les dépenses publiques, alors on se doit d’avoir un véritable projet qui fait du sens. Mais heureusement, je n’ai pas besoin de me justifier.
Adios Cinema ! : En parlant de “se justifier”, as-tu changé depuis ton temps en cellule de dégrisement ?
Mathias : Oui, et j’en suis fier. Je me suis tellement battu contre des ivrognes (quoique je l’étais aussi), ça ne m’a apporté rien de bon. Mes amis devaient me retenir dans une cage pour pas que j’aille au combat… C’était inutile, mais je garde toujours le surnom de “chihuahua” (rires).
Adios Cinema ! : On te félicite pour ça, tu as toi même été acteur durant ta jeunesse, quel souvenir tu en gardes ?
Mathias : C’était très formateur, j’ai appris le fonctionnement du cinéma et ses différents rôles. J’ai été aux côtés de grands réalisateurs sur des projets uniques, comme la pub Panzanni. D’ailleurs, j’ai financé mes études grâce à cela.
Adios Cinema ! : Ton conseil pour avancer dans le monde intrépide du cinéma ?
Mathias : Sortir le Jeudi soir et rencontrer du monde, on apprend tout du métier à ce moment.
Mathias : Merci Mathias, on espère te retrouver prochainement !